Cette parole de sagesse, d'une pertinence inouïe et venant d'un homme d'une époque lointaine, est plus valable aujourd’hui plus qu'autrefois.
On assiste dans nos temps, en effet, à un phénomène paradoxale: des personnes vivant dans l’opulence et l'abondance qui ne sont pas heureuses, alors que d'autres, qui sont pourtant démunies matériellement, sont heureuses.
Le bonheur, comme on le sait, ne peux donc résulter uniquement de la richesse matérielle, comme le prouve, d'ailleurs, les suicides et la délinquance qui se manifestent dans certains milieux fortunés. Comme le malheur ne peut être le fait uniquement de la pauvreté des ressources matérielles.
Il est fréquent de constater, rien qu'à travers les visages, que les personnes habitant des contrées loin des zones urbaines, vivant en symbiose avec la nature, sont plus souriantes et accueillantes que leurs semblables des villes et ce, malgré la sobriété de leurs conditions de vie.
L'explication fondamentale de cette situation réside, à mon sens, dans la crise des valeurs. On va souvent à contre-sens des valeurs fondamentales de l'humanité et ça débouche fatalement sur l'impasse. Notre enseignement scolaire en est quelque part responsable: on a donné beaucoup plus d'importance aux matières scientifiques et on a presque oublié l'enseignement de l'étique et des autres matières littéraires qui vont avec. La raison aussi de cette situation est imputable au marché de l'emploi qui est plus demandeur de techniciens que de littéraires.
