Bernadette
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« le: Octobre 17, 2011, 08:36:58 » |
Citation
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"Parce qu'il était jeune, beau, intelligent et bon, Ayaz était le favori du roi. Ce dernier se plaisait en sa compagnie. Il recherchait ses conseils et lui vouait une entière confiance. Pour sceller leur amitié, il combla Ayaz de cadeaux qui se retrouva, grâce à cette générosité, à la tête d'une petite fortune. Son statut ne manqua évidemment pas d'exacerber la haine et la jalousie des autres courtisans qui ne rêvaient que de sa chute et cherchaient par tous les moyens à le discréditer auprès du roi. Comme Ayaz s'enfermait tous les jours dans une petite chambre et qu'il restait un certain temps, les courtisans pensèrent avoir enfin trouvé la preuve de sa duplicité. Ils imaginèrent qu'il y détenait le fruit de ses rapines. Ils s'empressèrent de faire part de leurs soupçons au roi et le supplièrent de démasquer le traître en visitant la chambre mystèrieuse. Pressé par cette meute haineuse et certain de la fidèlité de son favori, le roi accepta cette resquête afin de faire taire les mauvaises langues. Il ordonna qu'on abatte la porte de la chambre et, suivi de ses courtisans, pénétra dans la pièce. La stupéfaction fut générale quand tout le monde découvrit que la pièce était complètement vide. Au lieu d'y trouver des montagnes de richesses protégées du regard des curieux, l'assistance ne vit qu'une vieille paire de sandales en cuir et un pauvre costume tout rapiécé. Intrigué, le roi fit venir Ayaz et lui demanda pourquoi il gardait si soigneusement ces vieilles loques. Ce dernier lui répondit avec modestie : "C'est vêtu de ces fripes que je suis arrivé à la cour et je viens les voir chaque jour pour me rappeler tous les bienfaits que vous m'avez prodigués depuis."
Auteur inconnu MORALITE : A PRESENT, J'AI BEAUCOUP DE PLAISIR A OBSERVER CE QUI SE PASSE A L'INTERIEUR DE MOI. MES RÊVES SONT COMME DES CADEAUX DU CIEL. ILS SONT TOUJOURS TRES BEAUX ET JE NE FAIS PLUS DE CAUCHEMARS. CHAQUE FOIS QUE JE PRENDS CONSCIENCE DU FAIT QUE, MAINTENANT, JE ME SENS VRAIMENT BIEN, JE VAIS FAIRE UN PETIT TOUR DANS MON PASSE ET JE ME RAPPELLE QUELLES SOUFFRANCES J'AI DÛ TRAVERSER POUR ATTEINDRE CET ETAT DE VIE ET COMBIEN D'ANNEES CELLES-CI M'ONT ACCOMPAGNE. PENDANT AU MOINS 20 OU 30 ANS, LA NEVROSE FUT MON PAIN QUOTIDIEN. AUJOURD'HUI, AVANT DE M'ENDORMIR, J'OUVRE LA PORTE ET JE ME DIS : "JE NE SAIS PAS SI J'AI TROUVE LE BONHEUR MAIS, EN TOUT CAS, J'AI FAIT BEAUCOUP DE PROGRES, J'AI BIEN AVANCE.."
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