"Un maître vivait à proximité d'un marché. Il possédait une cruche en or, fort réputée alentour. Attiré par cette réputation, un voleur vint un jour voir le maître en se faisant passer pour un disciple. Tous les moines méditaient et l' homme mal intentionné se joignit à eux. Un moment plus tard, le maître surprit ses regards avides sur la cruche: "Ah, c'est cela qui t'a attiré ici!" dit-il en s'emparant de l'objet. Il alla jusqu'à la fenêtre et lança la cruche d'or au milieu de la foule qui se pressait sur le marché. "Et à présent, que désires-tu d'autre?" s'enquit le sage.
Auteur inconnu
MORALITE : SI L'OBJET DE TON DESIR DISPARAIT, S'IL N'Y A PLUS DE CRUCHE D'OR A CONVOITER, SI TU N'AS RIEN A VOLER, RIEN A ACQUERIR, SI TOUT T'EST DONNE, QUE DEVIENS-TU? QUE VAS-TU FAIRE DE TA VIE? A CE MOMENT LA, IL NE TE RESTE PLUS QUE LE TRAVAIL SPIRITUEL. BOUDDHA,LE CHRIST, OU D'AUTRES MAÎTRES SPIRITUELS, N'ONT AUCUNE CONNAISSANCE A DEFENDRE, AUCUNE CRUCHE D'OR A PROTEGER. LA CONNAISSANCE EST DIVINE. PERSONNE NE PEUT NOUS LA VOLER. ON A AUCUNE IDEE A PROTEGER. ON PEUT IMITER LE "DON" D'UN AUTRE, MAIS ON NE PEUT PAS LE LUI VOLER. LE POMMIER DONNE DES POMMES. LE ROSIER DES ROSES.
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