Un jour, Djeha-Hodja Nasreddin décida de voyager pour parfaire son savoir.
Quand un jeune homme lui demanda quels gens il allait chercher à rencontrer, il dit, se rappelant quelques sages paroles entendues au marché :
- Celui qui ne sait pas et ne sait pas qu'il ne sait pas, il est stupide. Il faut l'éviter. - Celui qui ne sait pas et sait qu'il ne sait pas, c'est un enfant. Il faut lui apprendre. - Celui qui sait et ne sait pas qu'il sait, il est endormi. Il faut le réveiller. - Celui qui sait et sait qu'il sait, c'est un sage. Il faut le suivre.
Essoufflé, Djeha-Hodja Nasreddin marqua une pause puis continua :
- Mais, vous savez combien il est difficile, mon fils, d'être certain que celui qui sait et sait qu'il sait, sait vraiment.
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