Ce soir-là,
Nasreddine Hodja se coucha sans manger.
Il faisait froid et sa couverture n'était pas très épaisse...,
"Si j'avais seulement quelques légumes, je me ferais une soupe parfumée au cumin, se dit-il. Je l'avalerais bien chaude et je cesserais de grelotter." Il s'imaginait la savourant lentement, quand quelqu'un frappa à sa porte.
C'était le fils de ses voisins.
- Ma mère m'envoie pour savoir si tu n'aurais pas un peu de soupe à nous donner, car il ne nous reste que du pain.
-Ces gens-là ont un odorat particulièrement développé, ils arrivent même à sentir mes pensées ! s'exclama Nasreddine"